« On a vraiment l’impression d’être dans les universités que l’on voit dans les films et séries américaines, avec des complexes sportifs énormes et une vie étudiante super développée. »
Sur quels critères as-tu choisi Bond University ?
Ayant un niveau très bas en anglais, mon but premier était de passer un master dans un pays anglophone. Mon critère principal était d’avoir un programme avec une bonne réputation, valable à l’international et que je peux couvrir avec un prêt étudiant. StudiesUP m’a proposé plusieurs universités, à Madrid (programme en anglais), Sydney, en Angleterre ou encore en Nouvelle Zélande.
J’ai choisi Bond University car le programme m’a attiré. Les infrastructures de sport sont incroyables et accessibles 7 jours sur 7. Les classes sont en petit effectif, la fac, la ville et les paysages sont magnifiques. Le visa australien me permet de travailler en même temps que mes études.
Quel programme suis-tu en ce moment ?
Je suis actuellement en Master of Sport Management (Professional). C’est un programme avec beaucoup de travail en groupe et stage en entreprise d’un semestre.
Bond University m’a permis de faire un stage avec la FIBA (Federation International de basketball). Nos professeurs nous envoient souvent des emails avec des offres d’emploi, de stage, ou de bénévolat en rapport avec nos études. J’ai donc reçu cette offre de stage avec la FIBA et l’université m’a accompagnée pour la création de mon CV, de ma lettre de motivation, et m’a aussi fait faire un entretien d’entrainement pour mettre de toutes les chances de mon coté et être prêt le jour J. Mon entretien « d’embauche » s’est très bien passé. Je suis en stage tous les lundis et mardis. Ce stage m’apprend énormément, j’ai pu participer à des reunions avec le président de la FIBA. Je travaille sur les compétitions internationales de basketball ainsi que sur le développement de ce sport dans le Pacifique. Je fais beaucoup de rencontres à travers ce stage. Nous sommes actuellement en train d’organiser un programme qui me permettrait d’aller travailler au Vanuatu, à Tahiti ou en Nouvelle-Calédonie avant de rentrer en France. En tant que fan de basket, je vis une expérience incroyable qui m’a été grandement facilitée par le soutien de l’université.
À quoi ressemble une journée type là-bas ?
Généralement, je vais à la salle de sport ou faire du basket le matin avant les cours. Pour ce semestre, je n’ai pas cours après 13 heures. En début de semaine, je passe certains après-midis à la fac pour faire avancer les travaux de groupe. En fin de semaine, je travaille le soir et je vais à la plage le matin.
Ou étais tu logé et comment as-tu trouvé ce logement ?
À mon arrivée, j’étais dans un hôtel pendant une semaine, le temps de trouver autre chose. Lors de mon premier jour de cours, je suis allé voir le bureau « d’aide au logement » de Bond University. Ils m’ont trouvé une chambre sur le campus. Pour le second semestre, je suis dans une Share House (maison en colocation) que j’ai trouvé sur l’application Flatmates.
Quelles sont les différences avec tes études en France ?
L’approche est totalement différente, à Bond University j’ai seulement 3 matières par semestre mais avec plus de travail maison à faire. Cependant les choses sont bien faites si on s’organise. On a beaucoup plus de temps pour nous en Australie qu’en France. À Bond, nous avons un contrôle continu, des devoirs maison et des projets de groupe qui permettent de ne pas jouer le semestre sur un seul examen. Les professeurs font aussi beaucoup appel à des intervenants qui nous partagent leur expérience. J’ai par exemple vu certains organisateurs des coupes de rugby ou encore des commentateurs sportifs connus aux États-Unis.
Les activités sont plus développées et populaires qu’en France, il y a des évènements étudiants (sportifs, soirées ou autres). Les professeurs sont très accessibles, on peut avoir des rendez-vous avec eux rapidement (ils ont des moments de la semaine prévus à cet effet). La relation étudiant-professeur est totalement différente par rapport à la France. Par exemple, j’ai mangé au restaurant avec un prof et d’autres élèves et je joue au basket avec des professeurs et des membres du staff de l’université tous les vendredis. Pour faire simple, on a vraiment l’impression d’être dans les universités que l’on voit dans les films et séries américaines, avec des complexes sportifs énormes et une vie étudiante super développée.
Qu’apprécies-tu en Australie ?
Le cadre de vie a Gold Coast est très chill. Ce n’est pas une ville énorme, les gens sont calmes, souriants et ouverts. Le temps est parfait, la plage s’étend à perte de vue. On vit dans un décor de carte postale !
Qu’est-ce que tu apprécies moins ?
Le cadre de vie en australien est vraiment exceptionnel. La seule chose qui me vient à l’esprit c’est les rideaux, les Australiens n’ont pas de volet, donc à 6 heures il fait jour dans la chambre !
Quels ont été tes moment difficiles ?
Le premier mois était un peu stressant pour moi. Mes difficultés et mes moments de stress était principalement liés à mon niveau d’anglais et au fait de trouver un travail le plus rapidement possible car j’avais des contraintes financières. Il y aussi des moments ou les amis et la famille manquent, mais ce n’est pas réellement difficile et je le savais avant de partir.
As-tu trouvé un petit job sur place ? Est-ce difficile ?
Je travaille dans un bowling et c’était plutôt facile de trouver un travail. Je conseille de passer le RSA, qui est obligatoire pour travailler dans les établissements qui vendent de l’alcool. C’est une petite formation en ligne de 20 $ et elle facilite la recherche d’emploi. Certains de mes amis ont eux aussi trouvé un travail sans réelle difficulté. De ce que j’ai entendu et vu, les employeurs savent qu’il y a beaucoup d’étudiants étrangers. Ils proposent des horaires adaptés à notre visa et à nos études. À Bond university il y a aussi un service pour nous aider à trouver un travail et pour nous aider dans les démarches administratives.
Qu’est-ce que t’a apporté ce voyage ?
C’est loin d’être fini mais ce voyage m’apporte énormément. J’aime beaucoup le fait de rencontrer des gens du monde entier. J’ai la sensation d’apprendre sur moi et sur le monde en même temps. En étant confronté à plein d’autres cultures que la mienne, je découvre d’autre façon de penser et de faire certaines choses. Ce voyage a aussi été pour moi une super opportunité pour sortir de ma zone de confort. Après avoir fait des présentations orales devant un amphi avec un anglais loin d’être parfait, je pense être immunisé contre le stress de n’importe quelle présentation que j’aurais à faire dans ma langue maternelle.
Quels conseils donnerais-tu a un étudiant qui veut partir en Australie ?
Fonce !!!!
Avec StudiesUP ou les réseaux sociaux, tu peux poser des questions, et tu peux organiser des études à l’autre bout du monde depuis ton canapé. Mon conseil serait juste de préparer ton voyage, te documenter, regarder des témoignages de personnes qui ont fait ça. Suite à ça, si tu es sûr que c’est ce que tu veux faire, alors n’écoute pas tes peurs, fonce, je suis persuadé que tu ne regretteras pas !
Ton ou tes coups de cœur ?
Je ne vais pas être très original mais mon coup de cœur est la plage. J’aime aller à Burleigh Heads, un petit spot avec une belle vue sur la plage et sur Miami Beach. J’ai aussi passé une super journée à Coombabah Lake. J’ai pu voir des kangourous et des koalas en liberté. Les couleurs des couchers de soleil sont incroyables. Désolé pour les Australiens, mais je n’ai pas eu de coup de cœur pour la Vegemite.
Qu’as-tu pensé des services d’accompagnement de StudiesUP ?
Je ne pouvais pas espérer mieux, StudiesUP m’a suivi pendant presque 2 ans avant que mon projet se concrétise. Malgré les confinements et la fermeture des frontières australiennes, ils m’ont proposé des alternatives et ont toujours été à mon écoute. Ils m’ont aussi accompagné pour mon école de d’anglais (5 mois à Bristol en Angleterre). L’équipe de StudiesUp est facile à contacter et est a notre écoute pour nous proposer les écoles les plus pertinentes pour nos projets. Encore un grand merci à eux pour offrir ce suivi poussé et complet malgré sa gratuité.
