Après l’obtention d’une licence en management du sport en France, Camille a souhaité se réorienter dans le domaine de la musique pour la suite de ses études. Dans cette optique, elle s’est donc tout d’abord inscrite pour un Certificate III in Music Business à TAFE New South Wales (TAFE NSW) à Sydney. Ce programme lui a ensuite permis d’intégrer le Master of Music Business Management proposé par University of Westminster à Londres.
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Étudier en Australie puis en Angleterre : différences et opportunités
Peux-tu te présenter et nous expliquer ton parcours scolaire en quelques mots ?
Je cherchais a étudier le Music Business apres avoir fait mon bachelor en management du sport, et idéalement a l’étranger. StudiesUP m’a permis de faire un premier diplôme, le Certificat III Music Business a TAFE NSW Sydney, pendant 6 mois, avant de postuler avec leur aide en MA Music Business Management à University of Westminster, à Londres.
Sur quels critères as-tu choisi TAFE NSW et Westminster ?
Le premier critère quand j’ai voulu partir a l’étranger était le coût puisque les programmes, et spécifiquement les masters, peuvent être vraiment chers. Ensuite, au vu de la formation que je recherchais, le choix n’était pas immense mais j’ai quand meme vérifié la réputation des deux établissements et ce qu’ils pouvaient m’apporter en plus d’un diplôme avant de m’inscrire. Enfin, le dernier critère était la destination parce que je voulais une scène musicale suffisamment active pour pouvoir developper mon réseau à côté des cours.
Comment le Certificat que tu as suivi à TAFE NSW t’a aidée pour ta poursuite d’études ?
Le Certificat à TAFE NSW m’a permis d’avoir un premier aperçu global de comment l’industrie musicale fonctionne et une idée de quel domaine m’intéresse. Étant un Certificat III (donc introductif), nous sommes restés en surface sur beaucoup de sujets, mais c’était plus que suffisant pour m’apporter les connaissances nécessaires au début du master.
Peux-tu nous parler de tes professeurs en Australie et en Angleterre ?
En Australie, mes professeurs étaient des professionnels actifs qui utilisaient leur expérience pour nous enseigner le monde de la musique en Australie.
En Angleterre, en plus d’être des professionnels, la majorité de mes professeurs sont passés par le master aussi, et nombre d’entre eux ont obtenu un PhD après. Ce sont des personnes passionnées par la musique, ce qui rend les cours d’autant plus intéressants parce qu’ils sont prêts a discuter et parler de musique et pas seulement nous donner leurs connaissances.
À quoi ressemble une journée type à Londres ?
Une journée type a Londres commence par un petit-déjeuner gratuit sur le campus. Ensuite, je vais à la salle de sport (sur le campus aussi) avec une amie. Autant profiter des infrastructures mises à disposition ! Je travaille généralement de mon côté, soit dans ma chambre, soit à la bibliothèque avant le déjeuner. La plupart du temps, mes amis et moi nous rejoignons à la cafétéria pour le déjeuner puisqu’on a le droit à un tarif réduit. Ensuite, je travaille à nouveau sur mes cours avant de m’y rendre. Mes cours sont soit sur le campus où je vis, soit sur un autre dans le centre, donc il m’arrive régulièrement de devoir prendre le tube. Et généralement, après les cours on finit par un verre au pub avec mes camarades de classe, c’est une bonne façon de développer son réseau.
Logement, job et vie étudiante à Sydney et à Londres
Quelles différences trouves-tu entre tes études en France, en Australie et en Angleterre ?
Je pense que la seule différence entre la France (de mon expérience) et TAFE NSW était que je n’avais cours que deux jours et demi par semaine en Australie contre cinq en France. Le reste était assez similaire à mon bachelor, des cours de trois heures avec des projets finaux.
Pour ce qui est de Londres, l’expérience est vraiment différente. Au premier semestre, je n’avais cours que deux jours par semaine, de 13h a 20h et au deuxième semestre, trois jours, de 17h a 20h. Le reste du temps est fait d’énormément de lectures et de travail personnel. Et les examens sont des rapports académiques, chose que je n’avais jamais fait avant.
Où es-tu logée à Londres ? Comment as-tu trouvé ce logement ?
J’étais encore en Australie quand il aurait fallu que je cherche un logement donc j’ai fait l’erreur de ne pas regarder et de me concentrer sur la fin de mon voyage. Donc quand il a fallu trouver, j’ai du prendre ce qu’il restait et donc j’ai passé le premier semestre dans une chambre dans une maison en colocation, chère et loin du centre. Pour le deuxième semestre, j’ai eu la chance de pouvoir déménager sur le campus. Les chambres ne sont pas grandes, mais la facilité et le nombre d’infrastructures auxquelles on a accès rendent l’expérience vraiment intéressante.
As-tu trouvé un petit job sur place ? Est-ce difficile ?
En Australie, j’ai un peu travaillé à côté des cours. Je travaillais chez Skechers. J’ai eu un peu de mal à trouver, principalement parce qu’à Sydney il y a tellement de gens, et surtout de PVT (Permis Vacances Travail) qui sont beaucoup plus flexibles. Mais en allant directement en magasin et en donnant son CV en main propre, c’est plus facile pour se vendre.
Qu’apprécies-tu à Sydney et à Londres ? Qu’est-ce que tu apprécies moins ?
À Sydney, j’adorais la facilité d’aller n’importe où. Même si la ville est grande, la plupart des choses à faire sont dans le centre et sont accessibles à pied. À Londres c’est plus compliqué, il faut toujours prendre le tube et un trajet de 30-40 minutes pour aller quelque part est juste un trajet normal. La plupart des gens passent 1h en transport matin et soir pour aller travailler.
Dans les deux villes, j’adore la mentalité des gens. Que ce soit les Anglais ou les Australiens, je les trouve faciles à vivre et très abordables, ce qui rend le fait de rencontrer de nouvelles personnes et de changer d’environnement beaucoup plus facile.
Coups de cœur et retour d’expérience de tes séjours en Australie et Angleterre
Qu’est-ce que ces voyages t’ont apporté ?
Ces deux voyages m’ont apporté une ouverture sur les autres que j’attendais mais n’imaginais pas à ce point. Je ne pensais pas que les cultures pouvaient être si différentes mais chaque pays a son histoire et cela impacte énormément la façon dont les gens agissent au quotidien.
Ces voyages ont aussi été des rencontres pour lesquelles je suis très reconnaissante. Certaines personnes rencontrées en Australie par exemple sont devenues des gens à qui je parle tous les jours.
Quels ont été tes moments difficiles si tu en as eu ?
En Angleterre, je n’ai pas eu de moment difficile simplement parce que c’est facile de rentrer en France si jamais je sens que ça ne va pas. En Australie par contre, au bout de 3-4 mois ça a été le début de l’hiver, j’ai eu des amis qui commençaient à partir d’Australie, et donc j’ai eu un peu le mal du pays. Mais j’étais bien entourée, j’en ai parlé avec mes parents, j’ai acheté du fromage français et du saucisson et c’est allé mieux !
Quels conseils donnerais-tu à un étudiant qui veut partir en Angleterre ou Australie ?
Pour l’Australie et l’Angleterre, je dirais de ne pas sous estimer le coût. Que ce soit le loyer, les courses, ou même les transports en commun, Londres et Sydney sont très chers.
Sur une note plus positive, je dirais aussi de profiter au maximum de l’expérience. Que ce soit les activités ou autres offertes par l’université, ou même juste découvrir la ville ou le pays, il faut y aller. Pour Londres, il y a de grandes chances qu’on puisse revenir, mais pour l’Australie, les chances sont bien plus fines donc surtout, profitez !
Tes coups de cœur de ces deux pays ?
En Australie il n’y a pas vraiment de plats typiques mais j’ai découvert les TimTam et la poudre de cacao Milo, tous les deux incroyables. Il y a aussi la Vegemite qui divise beaucoup, personnellement j’ai bien aimé, j’en ai ramené et j’en mange de temps en temps au petit-déjeuner.
Niveau voyage ou visite, autour de Sydney je recommande les Blue Mountains, facile d’accès, gratuit et à couper le souffle. Pour ce qui est de l’Australie globalement, j’ai passé deux-trois jours a Cairns, et notamment une nuit a Fitzroy Island quand mes parents sont venus et j’ai vraiment adoré cette partie de l’Australie.
Pour ce qui est de Londres, je n’ai pas vraiment eu de coup de coeur, la ville globalement est très sympa mais je n’ai pas encore trouvé d’endroit qui me marque particulièrement pour l’instant, et niveau nourriture… je suis désolée mais je ne recommande juste pas la cuisine anglaise ahah.
Qu’as-tu pensé des services d’accompagnement de StudiesUP ?
Je suis vraiment reconnaissante de l’aide apportée par StudiesUP et particulièrement Camille. La facilité pour postuler, l’accompagnement pour trouver la formation adaptée, et toute l’aide pour trouver une assurance, faire sa demande de visa… Tout ça est plus que facilité par l’accompagnement StudiesUP.
Tu seras diplômée de ton master en 2025. Qu’envisages-tu pour la suite ?
J’espère être diplômée en 2025 ! Je n’avance rien pour être certaine de ne pas me porter l’œil. Mais dans l’idéal, avec le diplôme en poche en septembre, le projet est de trouver un travail à Londres dans l’industrie et de m’installer ici pour au moins quelques années, autant profiter du graduate visa qui permet aux diplômés de rester travailler quelques temps dans le pays !
