Les universités qui mettent l’accent sur la durabilité et l’environnement

Cela va sans dire, il est primordial de bien choisir son université, que l’on y passe 2 ans, 3 ans ou même un semestre. Pour cela plusieurs critères entrent généralement en jeu : situation géographique, budget, classement et niveau des formations… Mais plus récemment, un autre est devenu particulièrement important pour les étudiants : que leur université soit engagée dans la protection de l’environnement.

Les universités étrangères l’ont bien compris : que ce soit dans leurs programmes, leurs infrastructures ou encore leurs activités de recherche, de plus en plus d’établissements partagent cette préoccupation et s’adaptent pour répondre au mieux aux défis qu’elle pose et s’engager pour une cause qui tient à cœur aux étudiants.

Un classement dédié pour récompenser les universités championnes du développement durable

Les différents classements mondiaux aident les étudiants à faire leur choix. L’enjeu environnemental étant la première préoccupation des 18-25 ans, c’est tout naturellement qu’un classement évaluant l’engagement des universités est né en 2020 : le Times Higher Education (THE) Impact Ranking. Celui-ci donne une note aux universités évaluées sur les 17 objectifs de développement durable de l’ONU. On récompense donc l’engagement environnemental, mais aussi l’engagement en faveur de l’égalité sociale et économique.

Depuis 2022, c’est Western Sydney University qui occupe la tête de ce classement. Située dans la région la plus multiculturelle d’Australie, elle a à cœur de valoriser la diversité de ses étudiants et les invitent à tous se former aux enjeux environnementaux. Ainsi, quel que soit votre programme d’études, vous pourrez prendre des cours comme « Climate Justice », « Social Ecology » ou « Water for Life ».

D’autres universités australiennes excellent dans ce classement, comme University of Tasmania, à la 3e place en 2024. Et pour cause : elle a atteint la neutralité carbone dès l’année 2016, soit parmi les premières au monde. Seule université de Tasmanie, son action de sensibilisation, de recherche et de préservation a eu un impact salvateur pour l’île, qui est un véritable sanctuaire de biodiversité.

La première place états-unienne (et 9e mondiale) revient à Arizona State University, et ce depuis l’apparition du classement. Au-delà d’importantes avancées sociales, ASU est reconnue pour son impact dans la gestion de l’eau. Le National Science Foundation Water & Environmental Technology Center est implanté sur le campus. Ce centre développe des situations innovantes au cœur d’une région qui, comme beaucoup d’autres dans les prochaines années, est en proie à la désertification.

La protection de l’environnement au cœur des programmes d’études…

Pour des raisons évidentes, les Bachelors et Masters en gestion environnementale, écologie ou science climatique se multiplient et deviennent de plus en plus populaires.

Une université se distingue par son approche pluridisciplinaire : l’université de Waikato, en Nouvelle-Zélande. Celle-ci propose depuis 2023 un très innovant Bachelor of Climate Change. Au programme, des cours de tronc commun portant sur l’environnement, et une majeure au choix. C’est là que la formation devient intéressante : vous pouvez vous spécialiser en sciences environnementales, mais aussi en histoire, droit, management… Cela signifie que des étudiants de disciplines très variées se retrouvent dans les cours communs pour développer des projets environnementaux en prenant en compte tous les aspects de la question. Enfin, les savoirs issus de la culture Maori sont aussi intégrés à cette formation, ce qui en fait l’une des plus inclusives et innovantes au monde.

D’autres universités excellent dans des sous-disciplines plus ciblées. C’est le cas de James Cook University, en Australie, qui profite de sa localisation à proximité de la Grande Barrière de corail pour proposer l’un des meilleurs programmes en biologie marine au monde. Avec de nombreuses sorties en mer et de l’initiation à la recherche, les étudiants peuvent non seulement se former à la conservation des écosystèmes marins, mais aussi y participer avant même d’être diplômés.

… et au cœur des campus !

Il y a d’autres universités où l’intégralité de la vie étudiante est imprégnée de cette démarche environnementale. C’est le cas de University of Victoria (UVic), au Canada, qui s’intègre parfaitement dans son cadre naturel.

C’est une université où on respire le grand air et se déplace à vélo. Mais c’est aussi une université qui valorise la contribution des peuples autochtones, et dans ce cas des Inuit, et leurs savoirs ancestraux quant à la préservation de leur propre territoire.

Arizona State University, dont nous avons parlé plus haut, a décidé de défier son environnement naturel aride : elle a planté plus de mille arbres natifs de la région sur son campus, créant un puits de carbone neutralisant les émissions de l’université, et utilisé comme laboratoire vivant par ses étudiants et chercheurs. Cette « Learning Forest » est une réussite à saluer pour un établissement situé dans l’une des villes au climat le plus sec des États-Unis !

Action de recherche et militantisme : des universités pionnières

Si de nombreux progrès sont récents, certaines universités n’en sont pas à leur coup d’essai. En 2004, c’est un professeur de University of Plymouth, au sud de l’Angleterre, qui a montré pour la première fois que les microplastiques se sont accumulés dans les océans, et qu’ils représentent l’un des pires fléaux pour la biodiversité aquatique. À la suite de cette première publication, il a fondé au sein de l’université l’institut de recherche international sur les déchets marins, qui reste une structure pionnière dans le monde.

Toujours au Royaume-Uni, c’est l’université de Glasgow, classée 12e mondiale au THE Impact Raking qui a été la première du pays à déclarer son intention de ne plus utiliser d’énergies fossiles, puis la première écossaise à reconnaître la situation actuelle comme urgence climatique. Le militantisme étudiant y est aussi très développé en ce qui concerne la cause écologiste, avec un festival organisé chaque année.

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