Quelles spécialités choisir au bac pour faire ses études à l’étranger ?

Depuis la mise en place du nouveau baccalauréat et du système des spécialités en 2021, il y a des questions que tous les lycéens se posent : quelles spécialités choisir, et laquelle abandonner en fin de 1re ? Quelles sont les spécialités demandées pour la filière d’études que je veux intégrer ? Et comment faire si je ne sais pas encore ce que je veux faire, ou si je regrette mon choix de spécialités ?

Ces questions peuvent paraître encore plus complexes quand on veut étudier à l’étranger mais pas de panique, StudiesUP est là pour vous expliquer !

Choisir en fonction de ses études supérieures et du pays où l’on souhaite partir

Pour celles et ceux qui ont une profession en tête, ou un attrait confirmé pour un domaine d’études en particulier, le choix se fait souvent en fonction de ce qui est demandé par l’université qu’ils veulent intégrer. En premier lieu, il est important de savoir qu’à l’étranger, la majorité des universités étrangères sont plus flexibles qu’en France à ce sujet.

Par exemple, aux États-Unis, tous les étudiants de Bachelor doivent suivre un socle commun avec au moins un cours en sciences dures, en sciences sociales et en humanités afin de confirmer leur choix de majeure. Et il n’est pas rare que des étudiants initialement intéressés par une discipline en choisissent finalement une autre ! Les spécialités du bac n’ont donc pas vraiment d’importance, comme les étudiants peuvent se remettre à niveau dans la discipline choisie à l’université.

D’autres choix de spécialités peuvent être stratégiques, pour augmenter ses chances d’être admis dans des programmes sélectifs. Par exemple, en suivant la spécialité LLCE dans la langue du pays dans lequel on veut étudier, on acquiert un meilleur niveau et on se donne plus de chances de réussite dans ses études supérieures à l’étranger. Dans certains cas, la note du bac en LLCE peut même vous exempter du test de langue demandé lors de l’admission.

Un autre exemple est celui des études d’art : bien qu’en général ces programmes ne soient pas hautement sélectifs, la plupart demandent d’avoir déjà une pratique artistique, qu’il faudra démontrer à l’aide d’un portfolio. Donc si vous avez suivi une spécialité ou une option en arts, vous aurez d’autant plus de réalisations à montrer dans votre portfolio !

Le cas des mathématiques et des sciences

Dans certains pays et certaines universités, notamment en Irlande, au Royaume-Uni et parfois en Australie, les spécialités maths, SVT ou physique-chimie peuvent être obligatoires.

C’est notamment le cas des maths pour les cursus scientifiques, d’ingénieur ou de santé. En complément, la spécialité SVT ou physique-chimie peut être demandée pour certaines majeures. Par exemple, si vous souhaitez faire une licence en sciences pharmaceutiques, la spécialité maths sera souvent demandée, et parfois la spécialité physique-chimie.

Pour les études de commerce ou de psychologie dans ces pays, il est souvent demandé d’avoir suivi des cours de mathématiques jusqu’à la terminale, que ce soit en spécialité ou avec l’options maths complémentaires.

En résumé, si vous souhaitez vous laisser le plus de portes ouvertes possibles, choisir les maths en spécialités ou a minima en option est une bonne stratégie !

Prendre en compte ses intérêts et ses facilités

Le choix des spécialités se faisant en seconde, généralement à 15 ou 16 ans, tous les élèves n’ont pas encore de projet clair pour la suite de leurs études ou leur carrière. Et c’est bien normal !

Il ne s’agit donc pas de fonctionner uniquement par stratégie, il faut aussi raisonner selon ses intérêts et ses facilités ; si vous détestez les maths et les sciences, il y a de grandes chances pour que vous vous dirigiez ensuite vers une filière qui n’en comporte pas ou peu. Mieux vaut profiter de ce choix pour trouver le secteur dans lequel vous vous épanouirez que pour subir vos deux dernières années de lycée avec des spécialités qui ne vous conviennent pas !

Si vous visez une formation qui ne nécessite pas de spécialité particulière, comme le design, le droit ou les langues, vous pouvez en profiter pour suivre vos intérêts ou renforcer votre culture générale. Si l’histoire des arts ou le sport sont vos passions, il n’y a aucune raison de renoncer à ces spécialités ! De manière générale, si vous ne souhaitez pas vous inscrire dans les filières scientifiques mentionnées plus haut, il n’y a aucun inconvénient à prendre des spécialités dans des domaines différents. Cela sera même d’autant plus apprécié par l’université car cela montrera votre curiosité et renforcera votre culture générale !

Enfin, si vous savez que vous visez des universités étrangères très prestigieuses, une bonne stratégie est de choisir en spécialité les matières dans lesquelles vous excellez, afin de vous assurer d’avoir le meilleur dossier possible.

Et si je me suis trompé de spécialité ?

Pas de panique, c’est tout à fait compréhensible et même très fréquent.

Comme dit plus haut, beaucoup d’universités étrangères sont plus flexibles qu’en France par rapport aux spécialités du bac. Par exemple, si vous souhaitez suivre un Bachelor en commerce, beaucoup demandent que vous ayez fait des maths jusqu’à la terminale, mais ne le requièrent pas. En d’autres termes, les cours dispensés en première année partiront du fait que vous avez fait des maths, notamment des statistiques, mais si ce n’est pas votre cas, vous pourrez quand même être accepté. Les étudiants dans ce cas profitent généralement de l’été avant la rentrée pour rattraper le programme de maths afin de ne pas être en difficulté au début de leurs cursus, par exemple avec des cours en ligne (qui sont parfois même proposés par l’université directement).

D’autres universités requièrent une spécialité, mais si vous ne l’avez pas, elles vous autorisent à vous inscrire dans un autre Bachelor, faire le cours qu’il vous manquait au premier semestre, avant de basculer sur le Bachelor de votre choix au semestre suivant (sans devoir refaire le semestre, donc sans perdre de temps). Si on reprend l’exemple précédent, vous pouvez vous inscrire dans un Bachelor en sciences sociales pour un semestre, prendre un cours de maths, et rentrer dans le Bachelor en commerce au semestre suivant.

Enfin, quand les universités étrangères requièrent une spécialité et que vous ne l’avez pas suivie, vous pouvez aussi commencer par une foundation year : une année de préparation et de renforcement académique et linguistique. Au cours de cette année, vous pourrez rattraper le contenu de la spécialité demandée, et de manière générale mieux vous préparer à l’entrée à l’université. D’ailleurs, les étudiants qui ont fait une foundation year ont ensuite un taux de réussite plus élevé en Bachelor !

Vous avez encore des doutes quant aux spécialités à choisir ? N’hésitez pas à nous contacter ici, et en parallèle à en discuter avec votre professeur principal pour faire le point sur votre orientation !

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