Notre conseillère Camille est récemment partie en Australie sur invitation de University of Queensland, une très prestigieuse université du Group of 8 située à Brisbane. Elle nous raconte son expérience et ce qu’elle en a retiré !
Dans quel cadre as-tu visité University of Queensland ?
J’ai été invitée par University of Queensland (UQ) dans le cadre d’une semaine de présentation à destination des agents qui représentent l’université à l’étranger. Le but était donc de s’imprégner de l’atmosphère de UQ, en apprendre plus sur les spécificités de l’université, et rencontrer les membres du personnel en chair et en os (ce qui est très agréable quand on a l’habitude de parler uniquement par mail et avec une demi-journée de décalage horaire !). Nous étions une quarantaine d’agents de différents pays à venir découvrir UQ sur place cette année.
Peux-tu nous présenter UQ en quelques mots ?
UQ est l’université qui combine l’excellence et la qualité de vie à la perfection. Elle fait partie du Group of 8 (les 8 universités les plus prestigieuses d’Australie), est classée 40e mondiale et dispose de certains des meilleurs programmes de la planète dans plusieurs disciplines, mais ça ne s’arrête pas là. Elle a aussi un campus exceptionnel en termes d’esthétique et de modernité, et tout est fait pour qu’il soit accueillant pour tous ses étudiants ; pour qu’ils s’y sentent chez eux, surtout pour les étudiants internationaux qui sont partis étudier au bout du monde.
Quel était le programme de la semaine ?
C’était un programme intensif ! UQ est une très grande université, donc il fallait bien une semaine pour la découvrir au maximum. Nous avons eu plusieurs sortes d’activités : des présentations sur les différents programmes, des rencontres avec les services avec qui on travaille au quotidien, des visites des différentes infrastructures, des jeux de groupe…
L’avantage, c’est que comme on avait une semaine, on a pu visiter le campus principal mais aussi les campus secondaires. Par exemple, je suis allée à Herston, dans le nord de Brisbane, pour une présentation des programmes en santé. Le lendemain, on a passé la journée à Gatton, une petite ville rurale à 1h30 de Brisbane et qui accueille tous les programmes en sciences animales, en agriculture et en soins vétérinaires. Et même s’ils étaient plus petits, ces deux campus étaient tout aussi modernes et vivants.
C’était la première fois que j’allais en Australie, donc j’ai aussi passé le week-end à Brisbane pour mieux m’imprégner de l’ambiance ici. J’en ai profité pour rencontrer 4 de nos étudiants partis à UQ pour discuter avec eux de leur vie étudiante sur place !
Qu’est-ce qui t’a marquée à UQ ?
Je suis en contact régulier avec UQ depuis plus de 2 ans, donc je connaissais ses programmes et je savais à quoi le campus ressemblait. Mais ce qui m’a surprise, c’est la quantité d’espaces verts et d’espaces de travail et de détente sur le campus, qu’ils soient intérieurs ou extérieurs. J’y étais au moment où les jacarandas (arbres avec des fleurs violettes) fleurissent, donc le cadre était encore plus beau. UQ a son propre lac, de très nombreux terrains de sports, une très grande esplanade centrale où on peut s’allonger sur l’herbe. Et entre chaque bâtiment, il y a des sortes de « pods » avec des tables où on voit énormément d’étudiants travailler en profitant de l’air frais. J’ai fait une partie de mes études à Paris donc ça change des bibliothèques pleines et froides !
J’ai aussi été surprise par l’architecture et le design des bâtiments plus modernes. J’avais surtout en tête bâtiment central en grès, qui bien sûr est très beau, mais les plus modernes renferment aussi leurs propres trésors. Par exemple, le bâtiment d’ingénierie chimique a une architecture inspirée de celle des nuages, avec des balcons circulaires et énormément de couleurs.
Conseilles-tu la ville de Brisbane pour un étudiant français ?
Oui, sans hésiter. Brisbane est une ville très équilibrée : le centre a l’ambiance d’une grande ville, qui est en rapide expansion, mais on peut rapidement s’éloigner pour trouver des quartiers plus tranquilles et plus verts. Le coût de la vie est assez raisonnable pour l’Australie, et un peu moins élevé qu’à Paris, par exemple. Il y a peut-être un peu moins de bars et boîtes de nuit (aussi car c’est moins la culture en Australie qu’en Europe), mais il y a suffisamment de musées et galeries pour une ville moyenne, beaucoup de parcs, de lieux de promenade et même une plage artificielle sur les rives du fleuve ! Et grâce au ferry, les déplacements sont plus agréables que dans un métro bondé, par exemple.
Le petit plus est bien sûr la météo, qui est bonne toute l’année (entre 15 et 35 degrés) et qui pousse beaucoup plus à profiter de l’extérieur, faire du sport et vivre en communauté en général. J’ai été très agréablement surprise par la convivialité et la gentillesse de tous les habitants de Brisbane que j’ai croisés !
Si vous avez la bougeotte, Brisbane est une destination stratégique : vers le Sud, on arrive sur les plages de la Gold Coast en moins d’une heure de route ; en partant vers le Nord, on peut remonter le long de la Grande Barrière de corail ; et vers l’Ouest, les parcs naturels, puis c’est le désert rouge du cœur de l’Australie.
Quelles différences as-tu remarquées par rapport à tes études en France ?
Je trouve que l’accent est beaucoup plus mis sur le bien-être des étudiants et leur épanouissement personnel et pas seulement académique. J’ai commencé par deux ans de prépa, donc le bien-être n’était pas la première préoccupation. Ensuite, ça s’est bien sûr amélioré, mais par exemple, le fait d’avoir des infrastructures confortables pour les étudiants n’était pas la priorité. Idem sur les services étudiants : en France, on peut avoir des informations ou de l’aide, mais il faut vraiment aller la chercher (et persévérer), là où en Australie, il suffit de pousser la porte du bâtiment central, et des conseillers sont là pour accueillir et guider chaque étudiant selon sa demande, qu’il ait besoin d’aide en cours, des difficultés administratives ou des problèmes personnels.
L’une de nos premières activités était un cours de « slang » australien, et la pédagogie est beaucoup plus fondée sur l’interaction et le retour de l’étudiant. Le savoir s’intègre en communauté, là où en France, j’avais beaucoup de cours où le prof délivrait le savoir, et les étudiants notaient, sans réellement s’impliquer. Cette vision différente associée aux innombrables clubs et associations aide aussi à renforcer le sens de la communauté entre des étudiants de tous les horizons.
Quel a été ton endroit préféré sur le campus ?
Il y a un café avec quelques tables en extérieur, sous un grand arbre décoré de guirlandes lumineuses et qui offre une vue sur toute la grande cour centrale et le bâtiment emblématique de UQ. Je n’ai jamais réussi à étudier chez moi et j’aime me poser à l’extérieur pour travailler donc je sais que j’y serais allée tous les jours si j’avais été à UQ !
À ton avis, pourquoi un étudiant devrait choisir UQ ?
En choisissant UQ, on a tous les ingrédients qui font une très bonne vie étudiante : la qualité de l’enseignement, le soutien apporté à chaque étudiant dans sa vie académique et personnelle, des infrastructures pratiques, belles et modernes, une vie associative animée et une ville agréable à vivre. Et par rapport à des villes plus grandes, on respire mieux, les temps de transports sont moins longs et la vie est moins chère.
Quand j’ai rencontré mes étudiants sur place, ils m’ont tous dit que même s’ils avaient hésité avec d’autres universités, et parfois d’autres pays, ils ne regrettaient absolument pas leur choix à Brisbane, car c’est ce qui leur a permis d’avoir une très bonne qualité de vie et de s’offrir des loisirs, des escapades fréquentes sur la côte, des voyages ailleurs en Australie et en Asie…
Je recommanderais UQ à tout étudiant qui a soif de connaissance, qui est prêt à s’intégrer dans une communauté étudiante très diverse culturellement et qui cherche un campus sur lequel il peut vivre, étudier et s’épanouir.
Merci à toute l’équipe de UQ pour l’organisation de cette semaine mémorable, et à Souhayel, Virgile, Téva et Loïc de s’être rendus disponibles pour partager avec moi un moment de leur aventure australienne.